Se masturber à 60 ans apporte plusieurs avantages que nous avons énumérés dans cet article;
La masturbation peut protéger contre le cancer de la prostate chez les hommes de plus de 60 ans
Une étude anglaise a montré que les hommes qui avaient été plus actifs sexuellement à l’âge de 20-30 ans, ayant pratiqué la masturbation ou des rapports sexuels plus de 20 fois par mois, étaient plus susceptibles de développer un cancer de la prostate avant l’âge de 60 ans.
En revanche, les hommes qui étaient plus actifs sexuellement (plus de 10 fois par mois, masturbation et rapports sexuels confondus) à l’âge de 50 ans bénéficiaient d’un léger effet protecteur contre le développement d’un cancer de la prostate avant 60 ans. Lorsque la masturbation seule était prise en compte, l’effet protecteur était plus important.
L’étude suggère qu’il vaut mieux maintenir une vie sexuelle active tout au long de la vie que d’être très actif sexuellement dans sa jeunesse puis de réduire fortement son activité à partir de 60 ans.
La masturbation dans la vingtaine et la trentaine augmente l’occurrence du cancer de la prostate, tandis que la masturbation fréquente dans la cinquantaine diminue le risque.
A l’âge de 20-30 ans, la masturbation était considérée comme fréquente si elle avait lieu entre 2 et 7 fois par semaine. S’ils se masturbaient environ 20 fois par mois, ils avaient 80 % de risque de développer un cancer de la prostate à l’âge de 60 ans.
En revanche, les hommes d’une cinquantaine d’années étaient considérés comme des masturbateurs fréquents s’ils se masturbaient une ou plusieurs fois par semaine et présentaient un risque réduit de 70 % de développer un cancer de la prostate.
Comment expliquer ces résultats ? Les auteurs suggèrent que la masturbation fréquente à l’âge de 20-30 ans n’augmente pas en soi l’incidence du cancer de la prostate, mais qu’un niveau plus élevé d’hormones mâles dans le sang (déjà connu pour augmenter la fréquence du cancer de la prostate hormono-sensible) conduirait ces jeunes hommes à se masturber plus fréquemment.
En revanche, l’effet protecteur de la masturbation au-delà de 60 ans serait déterminé par l’élimination des toxines potentiellement cancérigènes accumulées dans la prostate et susceptibles de conduire au développement d’un cancer si elles restent longtemps à l’intérieur de la glande.
Aide à s’endormir
Il a été démontré que l’onanisme a des effets bénéfiques sur l’endormissement, car lorsque l’orgasme est atteint avec l’excitation, deux hormones sont sécrétées qui agissent directement dans la régulation du sommeil : la sérotonine et la prolactine.
La première aide à réguler le sommeil et la relaxation, et la seconde donne lieu à un état de somnolence post-orgasmique qui facilite l’endormissement.
Amélioration de la vigilance
Une étude allemande menée par l’université de Rostock a analysé la relation entre l’activité sexuelle des octogénaires et leurs fonctions cognitives. Résultat ? Plus la régularité de l’activité sexuelle est grande, plus leurs compétences et leur intelligence sont préservées.
Maintient le système cardiovasculaire actif
Une autre étude allemande a révélé que chez les hommes, les niveaux de noradrénaline, une hormone du système nerveux central et périphérique qui augmente la pression sanguine et le rythme cardiaque et agit également comme un neurotransmetteur, augmentent.
Il améliore donc à la fois la circulation et le système cardiovasculaire. Mais ce n’est pas une excuse pour arrêter de faire du sport.